Ixchel

Déesse de la Lune

Dans beaucoup des civilisations, la lune est le symbole de la féminité, l'amour et la tendresse. On l'associe à la fertilité de la terre.  Ses cycles suivent les temps des semences, des récoltes, de même que les marées.

IXCHEL dans les divinités Mayas est la mère génératrice, la déesse mère.  Elle porte en elle l'ambivalence de la bienveillance maternelle ainsi que la destruction, aussi sera-t-elle parfois représentée comme une vieille femme habillée d'une jupe faite d'os croisés, versant une amphore remplie d'eau; parfois comme une jeune femme accompagnée d'un lapin.

Pendant la période de l'apogée de la civilisation Maya, Ixchel fut liée a l'icône du Jaguar (Ix).

Le lapin qui l'accompagne, quant à lui, symbolise, au même titre que la lune, la fertilité et le temps.  Le serpent qu'elle porte sur la tête est une allusion à la sagesse, à la connaissance occulte, les eaux et les mouvements ondulatoires.

Les os sur la jupe de la vieille dame, invitent à associer Ixchel à la terre et à l'idée de la mort.

C'est pourquoi les sages-femmes sont supposées la prier pour la vie du nouveau né, même si parfois elles doivent accepter qu'elle leur donne la mort.

Dans certaines versions, la déesse Lune porte dans son ventre toutes les eaux des cieux.  Elle porte alors cette amphore qu'elle pouvait déverser, avec toute sa colère, sur la terre et provoquer des pluies torrentielles et des inondations.

Pour les pêcheurs elle fût en plus, la déesse des eaux marines et de la pêche, car Ixchel ordonnait les ouragans et tempêtes.  Ceci est une reconnaissance des savoirs Mayas sur l'influence de la lune sur la mer et ses mouvements.

Ce qui caractérisait le rituel culte à Ixchel (au Yucatán, selon les récits de Diego de Landa) était une danse connue comme Chan Tuniah, On sollicitait à l'aide à la divinité pour le savoir médical, les faveurs pour la pêche, la fertilité et les bonnes conditions climatiques pour la communauté.

Association Ixchel - Guatemala & France

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